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La Grèce : Athènes, Sounion et Tolo
Bonjour,
C'est avec grand plaisir (même si je serai bien restée là-bas) que je reviens de voyage en Grèce !
VOYAGER ! J'ai savouré pleinement la liberté retrouvée de pouvoir voyager de nouveau...
Au mois d'avril, quand la Grèce a annoncé sa réouverture des frontières, j'ai foncé pour préparer ce voyage : logement, vols et hop tout était prêt !
Mais c'était une surprise pour nos enfants qui ne l'ont appris que la veille du départ ;-)
Mon mari et moi avions fait un autotour en Grèce en 2004 (notre premier voyage d'ailleurs) et nous avions envie depuis longtemps de faire découvrir Athènes à nos enfants et retourner notamment à Tolo et Sounion...
Je n'ai pas partagé ici depuis longtemps mes photos de vacances (car je les partage sur mon compte Instagram) mais je vais reprendre cette habitude !
Commmençons par l'incontournable ACROPOLE vue depuis plusieurs endroits...
La vue de notre appartement :
La vue de la l'ancienne Agora :
La vue de la colline Filopappou :
La vue du Mont Lycabette :
Sur le site même, nous y sommes allés le lundi matin avec temps couvert et tempête (la seule matinée avec ce temps là sur tout notre séjour). Alors nous y sommes retournés le lendemain avec le soleil :
Le Célèbre Parthénon
Il abritait autrefois une imposante statue d'Athéna, malheureusement disparue dans des circonstances encore méconnues.
Mais ce qui est incroyable, c'est la façon dont l'architecte a pensé la conception de cet édifice.
Recherchant la perfection visuelle, Phidias s'attacha, avec un subtil jeu de lignes, à en corriger les illusions d'optique. L'amincissement des fûts vers le haut (1.90 m de diamètre à la base pour 1m45 au niveau des chapiteaux) et leur galbe un rien dévié vers l'intérieur, le léger renforcement des colonnes d'angle et l'imperceptible convexité des éléments horizontaux contribuent à l'harmonie profonde de l'édifice. Sans ces précautions, les colonnes apparaîtraient plus écartées au sommet qu'au sol, celles des angles plus grêles et l'entablement légèrement incurvé !
Le temple d'Athéna Niké
Ce premier temple ionique de l'Acropole occupait une position de choix sur un promontoire fortifié dans le coin sud-ouest, sur la droite des Propylées. Les citoyens y vénéraient la déesse sous cette forme dans l'espoir d'obtenir la victoire dans leur longue guerre, tant terrestre que maritime, contre Sparte et ses alliés. Le temple d'Athéna Nikè exprimait l'aspiration d'Athènes à devenir la principale cité-État grecque.
Les Propylées
Dans la Grèce antique, le mot au singulier, un propylée désignait un vestibule simple situé en avant d’une entrée de sanctuaire, de palais ou d'agora ; au pluriel, des propylées sont des entrées monumentales de structure beaucoup plus complexe, comme à Athènes.
L'Érechthéion
Toujours le même coup de coeur pour l'Érechthéion et ses Caryatides (statues de femmes drapées) que vous voyez dans les dernières photos 🤎. Il s'agit de répliques puisque les originales sont au musée sauf malheureusement une qui est à Londres..
L'emplacement de l'Érechthéion n'est pas le fruit du hasard. C'est là où Athéna et Poséidon se seraient querellés pour devenir le protecteur de la ville. Pour les départager on organisa un concours : chacun devait offrir un cadeau aux Athéniens qui éliraient leur dieu préféré.
Avec son trident, Poséidon frappa un rocher et fit jaillir une source d’eau salée. Athéna quant à elle créa l’olivier, un symbole de paix. Les hommes votèrent pour Poséidon mais les femmes, plus nombreuses, préférèrent Athéna qui devint protectrice d’Athènes. Athéna donna son nom à la ville.
Autant dire que ce monument qui était le signe de la puissance de la cité antique tient une place toute particulière dans l'histoire mythologique d'Athènes et de la Grèce.
C'est le lieu le plus sacré de toute l'Acropole.
L'Odéon d'Hérode Atticus
Hérode Atticus fit édifier cet édifice en mémoire de sa femme Anna Regilla. Dans ce théâtre couvert, 5 000 spectateurs pouvaient assister aux lectures publiques, aux concerts ou aux tragédies qui s'y donnaient. Aujourd'hui, le festival d'Athènes s'y déroule chaque été.
Le théâtre de Dionysos
Le théâtre de Dionysos est considéré comme le premier théâtre du monde, berceau du théâtre antique grec et de la tragédie. Il est situé sur le versant sud-est de l'acropole.
Il doit son nom à Dionysos, dieu du vin. Les grandes fêtes des Dionysies s'y tenaient chaque année en son honneur. Il s'agissait initialement de chants rituels, de danses et de sacrifices rituels résultant de représentations théâtrales.
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Le Parlement grec avec ses Evzones
Un incontournable : le Parlement et ses evzones, ces soldats qui portent des chaussures à pompons et une jupe blanche à 400 plis (qui représentent les 400 ans d’occupation ottomane).
L’uniforme des Evzones est également constitué :
*d’un béret en feutre rouge avec un gland de soie noire
*d’un gilet orné de broderies qui répondent à un savoir-faire ancestral. La couleur noire du tissu symbolise le deuil de l’esclavage. Quant au blanc, il représente la pureté de l’amour pour la liberté.
*d’aériennes chaussures, appelées tsarouchia, pesant 1,5kg chacune et dont la semelle est ornée de 60 clous en métal. D’où la résonnance de leurs pas lorsqu’ils battent le pavé de la place Syntagma. Le bout des chaussures est orné d’un pompon noir.
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L'agora romaine
L'agora romaine a servi à abriter les activités commerciales de la cité lorsque l’agora antique s’est révélée trop petite pour le commerce. Elle a été construite au 1er siècle avant J.-C.
Le bâtiment le plus célèbre de l’agora romaine est incontestablement la tour des Vents (dernière photo). Cette tour de marbre à huit côtés combinait une horloge à eau, un cadran solaire et une girouette (en forme de Triton et posée au sommet, elle a malheureusement disparu depuis longtemps).
Le haut de la tour est orné d’une frise qui représente les huit directions du vent symbolisées par des personnages ailés. Par exemple le vent du nord-est est représenté par un homme barbu tenant un bouclier rempli de grêlons alors que le vent doux est symbolisé par un angelot répandant dans l’air les fleurs de son manteau.
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La bibliothèque d'Hadrien
À l’époque de son apogée, elle était la plus grande bibliothèque d’Athènes. Elle a également servi de centre officiel d’archives et d’école de philosophie.
Nous avons beaucoup aimé les vestiges des mosaïques 🤎
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L'Olympiéion
Le Temple de Zeus olympien, également connu sous le nom l'Olympiéion, était un temple grandiose construit en l'honneur du dieu olympien Zeus.
Lorsque la construction de l'impressionnant temple a été achevée, l'empereur Hadrien a ordonné la création d'une statue d'or et d'ivoire à l'effigie de Zeus et une autre de lui-même pour être placées à l'intérieur du temple.
Sur les 104 colonnes corinthiennes que le temple comptait à l’origine, seules 15 subsistent aujourd’hui.
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La porte d'Hadrien
Impressionnant arc en marbre de 18 mètres de haut qui séparait la ville antique (ville de Thésée) de la ville moderne (ville d'Hadrien). Il a été construit en l'an 131 ap. J.-C. en commémoration de l'empereur romain.
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L'agora ancienne
Avec une vue imprenable sur l'acropole, le temple d'Héphaïstéion très bien conservé (photo ci-dessous). Il est mon temple préféré avec l'Érechthéion. :
Après la bataille de Platées, les Grecs avaient juré de ne jamais reconstruire leurs sanctuaires détruits par les Perses lors de l'invasion de la Grèce, mais de les laisser en ruines, comme un perpétuel rappel de la férocité barbare. Les Athéniens concentrèrent leurs efforts sur la reconstruction de leur économie et le renforcement de leur influence. Lorsque Périclès arriva au pouvoir, il conçut un vaste projet pour faire d'Athènes un grand centre de pouvoir et de culture grecs. Le temple d'Héphaïstos donnant sur l'Agora était censé donner la preuve de la richesse de la tradition athénienne.
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Le quartier d'Anafiotika
Anafiotika est un quartier pittoresque d’Athènes, niché sur le flanc nord-est de l’Acropole. Bien caché, un peu secret. Avec des maisons blanches aux fenêtres bleues et des petites ruelles. On se croirait sur une île grecque !
Anafiotika est un tout petit quartier. Il ne compte en effet qu’une quarantaine de maisons et moins d’une centaine d’habitants. Il mérite cependant un détour tant il est atypique et plein de charme.
J'ai adoré ses petites ruelles très étroites, ses escaliers, ses maisons blanchies à la chaux, ses chats qui arpentent les rues, ses plantes vertes et ses fleurs, quelques panneaux de bois qui indiquent la direction de l’Acropole.
Pendant quelques instants, on oublie qu’on se trouve en plein cœur d’Athènes. Le quartier est calme, paisible, protégé du tumulte de la ville.
Quelques jours avant de partir en Grèce, il était déjà dans ma liste to do quand nous avons vu un reportage le concernant au JT de TF1. Malheureusement ce quartier est menacé par des prometteurs immobiliers qui voudraient en faire des logements touristiques... Les descendants des propriétaires s'accrochent à leur héritage pour qu'il ne soit pas perdu à jamais...
J'espère de tout cœur que les habitants pourront conserver leurs biens et que ce quartier restera authentique.
Il n'y avait que nous comme touriste là-bas ce matin ! Je suis passée à côté lors de ma venue il y a 17 ans et je suis charmée par cette belle découverte.
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Le Zappéion
Le ZAPPÉION est l'un des bâtiments le plus importants d'Athènes, dont la construction a été financée
par Evangelos Zappas et se trouve dans le Jardin National d’Athènes. Le bâtiment, de style néo-classique, est intimement lié à l'histoire de la Grèce moderne et est actuellement utilisé pour des expositions et des cérémonies publiques et privées.
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Le stade panathénaïque
Construit en marbre blanc entre 1869 et 1870, le Stade panathénaïque est l'endroit où ont eu lieu les premiers Jeux Olympiques de notre ère en 1896.
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Le Cap Sounion
Nous avons loué une voiture pour aller assister au coucher du soleil sur ces ruines grandioses.
Le souvenir est aussi magnifique qu'en 2004 avec une chance incroyable avec la météo car le soleil a pu apparaître à travers un nuage au dernier moment pour profiter de la magie de l'instant !
Construit en même temps que le Parthénon, durant l’âge d’or d’Athènes, il ne s’agissait pas seulement d’un lieu de culte consacré au dieu de la mer (dont la statue de bronze, haute de plus de 6m., se dressait en son centre), mais aussi d’un repère pour les marins qui revenaient au Pirée. Situé en hauteur, au-dessus de la mer, sur la pointe sud-est de l’Attique, il leur indiquait qu’ils étaient presque de retour chez eux.
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Tolo
A 2 h d'Athènes en voiture, un petit coin de paradis 🏝
Nous avions un souvenir idyllique de la courte nuit que nous y avions passé en 2004. Nous n'avons pas été déçus d'y revenir.
J'avais entendu dire que c'était devenu très touristique... Nous n'avons pas vu cet aspect car comme vous le voyez sur mes photos, il y avait peu de monde !
Nous avons déjeuné au bord de cette eau limpide, près des enfants qui pêchaient, des grecs qui jouaient aux dés... Une parenthèse idyllique 💙💙💙.
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L'île d'Égine
Le port :
La blanche chapelle Agios Nikolaos se dresse à l'entrée du port. Le long de la grande promenade du bord de mer, de belles maisons néoclassiques rappellent la puissance éphémère de la première capitale de la Grèce.
La spécialité de cette île est la pistache.
Le village Perdika
Situé au bout d'un cap au sud de l'île, Perdika est un petit village de pêcheurs plein de charme qui vaut le détour.
Le temple d'Aphaia
Dans un site naturel remarquable, ce sanctuaire domine la baie d'Agia Marina et le golfe saronique.
La déesse Aphaia, en fuyant les avances du roi Minos, tomba à la mer et fut recueillie par des pêcheurs qui la conduisent à Égine où elle devint la divinité protectrice.
Avec le Parthénon et le temple de Poséidon à Sounion, il constitue le "triangle sacré" : l'alignement de ces 3 temples d'ordre dorique forment un triangle isocèle parfait.
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La bibliothèque
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L'académie
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Le 28 octobre : la fête nationale grecque
Le 28 octobre commémore ce jour de 1940 où la Grèce a refusé l’ultimatum fixé par l’Italie. L’Italie de Mussolini souhaitait alors occuper une partie de la Grèce. En refusant et en disant « non » (ochi en grec) à cet ultimatum, la Grèce a marqué son entrée dans la seconde guerre mondiale aux cotés des alliés.
À l’issue de la guerre, le 28 octobre devint un jour férié en Grèce. Cet événement est commémoré chaque année par des défilés militaires et estudiantins. La plupart des bâtiments publics et de nombreuses habitations sont décorés du drapeau grec.
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Quelques photos des rues
Voilà, j'espère que le voyage vous a plu, je conclus cet article avec une petite photo de moi :
Bonne soirée.
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