Le Jardin Majorelle
En 1919, le peintre français Jacques Majorelle s'installe durant le protectorat français au Maroc, dans la médina de Marrakech, dont il tombe amoureux. En 1922 il achète une palmeraie en bordure de celle de Marrakech, au nord-ouest de la médina, et à partir de l'été 1929, il fait construire une villa-atelier d'artiste, de style architecture mauresque / Art déco d’une étonnante modernité pour l'époque. Il y aménage son habitation principale au
premier étage, ainsi qu'un vaste atelier d'artiste au rez-de-chaussée pour peindre ses immenses décors.
Amoureux de botanique, il crée son jardin botanique inspiré des jardins islamiques avec la luxuriance d'un jardin tropical autour de sa villa, « un jardin impressionniste », « une cathédrale de formes et de couleurs », structuré autour d'un long bassin central, avec plusieurs ambiances variées, où nichent des centaines d’oiseaux. Ce jardin est une œuvre d'art vivante en mouvement, composé de plantes exotiques et d'espèces rares qu'il rapporte de ses voyages dans le monde entier... En 1937, l'artiste crée le bleu Majorelle, un bleu outremer / cobalt à la fois intense et clair dont il peint les murs de sa villa, puis tout le jardin pour en faire un tableau vivant qu'il ouvre au public en 1947.
En 1955, il est amputé d’un pied à la suite d'un accident de voiture. Le 14 octobre 1962, il meurt à Paris, ville où il a été rapatrié à la suite d'une fracture du fémur. Le jardin est alors laissé à l'abandon durant plusieurs années.
Yves Saint Laurent et Pierre Bergé découvrent le Jardin Majorelle en 1966, au cours de leur premier séjour à Marrakech : « nous fûmes séduits par cette oasis où les couleurs de Matisse se mêlent à celles de la nature ». Ils achètent le jardin Majorelle en 1980 et décident d’habiter la villa de l’artiste, rebaptisée Villa Oasis, et entreprennent d’importants travaux de restauration du jardin pour « faire du jardin Majorelle le plus beau jardin, celui que Jacques Majorelle avait pensé, envisagé ».
Petit tour en chameau dans la Palmeraye
Le dromadaire ou chameau d'Arabie, est une espèce de chameau. Pour cette raison, qualifier un dromadaire de « chameau » n'est pas erroné mais juste moins précis ; les espèces nommées couramment « chameau » présentent deux bosses, alors que le dromadaire n'en possède qu'une seule.
La taille du dromadaire va de 2,20 m à 2,50 m au garrot pour les plus grands ; son poids varie entre 400 et 1 100 kg selon les races. Cet herbivore a une espérance de vie
moyenne de 25 ans. Le dromadaire possède une seule bosse.
La bosse du dromadaire, contrairement à une légende tenace, n'est pas une réserve d'eau, mais d'énergie. La bosse est un amas de graisse blanchâtre qui peut dépasser les 100 kg pour un animal en pleine forme et bien nourri. Cette accumulation localisée évite la dissémination du gras en région sous-cutanée dans les autres parties du corps. Sa présence sur le dos de l'animal lui assure également un rôle dans la thermorégulation. En effet, la concentration des réserves adipeuses limite leur répartition sous la peau et donc facilite la dissipation cutanée de la chaleur. L'animal se refroidit mieux car il est moins gras. Il transforme sa graisse en eau par des réactions physiologiques d'oxydation. Le dromadaire a la capacité de faire varier sa température interne en fonction de la chaleur externe.
Les chats au Maroc
S’ils sont volontairement nourris, les chats marocains ne sont ni logés, ni blanchis, sauf rares exceptions. Au Maroc, comme dans la plupart des pays musulmans, les chats vivent en liberté, dans les rues. On ne les maltraite pas, pas plus qu’on ne les domestique. Les chats sont libres d’aller, de venir et de faire leur vie dans les quartiers.
Un bol de lait tendu par une main généreuse les attend probablement quelque-part, un foyer probablement moins.
Car
au Maroc, la domestication des chats ou des chiens, loin d’être inexistante n’est pas dans les mœurs.
Si les chats courent plus dans les rues que dans les foyers, comment expliquer qu’il y en ait autant ? L’explication pourrait être d’origine religieuse…
On dit en effet que Mohammed, le prophète aimait les chats et éprouvait une affection particulière pour sa chatte Muezza qui l’aurait sauvé de la morsure d’un serpent. On dit aussi qu’un jour, alors que sa chatte dormait paisiblement sur un pan de sa djellaba, il aurait préféré couper un bout de sa tunique plutôt que de déranger la chatte dans son sommeil. La protégée de Mohammed, avait même, dit-on, l’exclusivité d’aller prier à La Mecque avec le Prophète.
Cela expliquerait pourquoi aujourd’hui, le chat est considéré comme un animal pur, sacré et porteur de baraka. Libres d’entrer et de sortir dans les mosquées, les chats du Maroc se délectent la plupart du temps de bains de soleil, le poil luisant et l’air insouciant...
Nous avons réalisés une excursion d'une journée du côté de Ouarzazate, aux portes du désert : 4h de route à l'aller et autant pour le retour ! Mais, nous n'avons pas regretté ! Nous avons visité une kasbah, ou plutôt un ksar, et les studios de cinémas Atlas.
Ksar Ait ben Habbou
Kasbah ou Ksar ?
Au Maroc on entend souvent parler de kasbahs et de ksars. Aït Ben Haddou est un ksar, car il s’agit d’un village fortifié, entouré d’une muraille et qui comporte en son sein des habitations. Une kasbah, ou casbah, est un bâtiment de plan carré qui dispose d’une tour à chaque angle. Le ksar d’Aït Ben Haddou comporte également plusieurs kasbahs.
Ait Ben Haddou est situé à une trentaine de kilomètres de Ouarzazate au Maroc. C’est un ksar.
Un
ksar est souvent construit sur le contrefort d’un mont et à proximité d’un oasis. Ils s’apparent donc à des villages fortifiés qui contiennent un ou plusieurs greniers ainsi que des habitations.
Le mot ksar provient de l’arabe qasr qui veut dire chateau qui provient lui même du mot latin castrum signifiant place forte.
Aït Ben Haddou est l’un des ksar les plus connus du Maroc car il est impressionnant, plutôt bien conservé et parfaitement représentatif de ce qu’est un ksar. Il est aussi célèbre pour avoir été le lieu de tournage de plusieurs films, dont le célèbre Gladiator.
Le ksar d’Aït Ben Haddou est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est un exemple d’architecture sud marocaine mais aussi un modèle de la vie et de l’organisation dans cette région du Maroc à l’époque.
Studios Atlas
Érigés en1983, à 3km à l'ouest de Ouarzazate, les Studios Atlas sont un haut lieu de l'industrie cinématographique mondiale. Le décor naturel de l'endroit, l'importante main d’œuvre disponible sur place ainsi que la diversité et la qualité des installations et équipements, ont fait le succès des Studios Atlas. De nombreux films très célèbres y ont été tournés : Le diamant du Nil de Lewis Teague, Gladiateur de Ridley Scott, Spy Game de Tony Scott, Asterix et
Cléopâtre d’Alain Chabbat, Kingdom of Heaven de Ridley Scot, La Colline a des yeux d'Alexandre Aja, Indigènes de Rachid Bouchareb, Babel d'Alejandro González Inárritu ou encore Prince of Persia de Mike Newell.
Notre chauffeur nous a expliqué qu'il n'y a pas de travail à Ouazarzate sauf pour le cinéma : les habitants jouent les figurants dans les films. Les jeunes partent pour avoir du travail, par exemple à Marrakech comme lui.
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MES BONS PLANS ET ASTUCES
Mon logement
Je passe beaucoup de temps à rechercher des logements avec du charme, bien situés où je peux tout faire à pieds et si possible avec une belle vue ! Je passe par Booking, j'épluche les commentaires, je visualise les photos (et j'ai une réduction puisque je passe par eux depuis trèèèèès longtemps - réduction Genius 3).
RIAD L'AZIZA
https://tinyurl.com/55rkdeu6
Mon excursion
J'ai réservé mon excursion à Ouarzazate avec GET YOUR GUIDE.
J'étais déjà passé par eux en Grèce pour aller aux Météores.
Le choix des excursions au départ de Marrakeck est bien etoffé.
Vous pouvez réservé longtemps à l'avance et n'êtes débité que 48h avant l'excursion. Annulation gratuite jusqu'à 24h avant le départ.
Les repas
Nous ne sommes pas trop restaurant.
Alors nous avons repéré un établissement où nous prenions à emporter (il est aussi possible de manger sur place) : chawarma, pizza. C'était bon et pas cher :
SHAWARMA
Derb Dabachi, Marrakech 40000
Instagram : iRaki.shawarma
La connexion
Méfiez-vous : désactivez avant votre départ vos données mobiles.
A l'atterissage, juste en rallumant notre téléphone, ma fille et moi nous sommes faits pomper 50 euros chacune avant qu'Orange bloque les données mobiles ! Cadeau d'arrivée !
Nous avons uniquement utilisé le wifi de l'hôtel en enregistrant nos itinéraires sur Google Maps avant de partir vadrouiller.
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J'espère que ce reportage vous inspirera. J'en connais quelques uns à qui j'ai donné envie de découvrir Marrakech alors j'en suis ravie :-)
Bonne soirée.